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Retrouvez ci-dessous les deux derniers numéro de la Lettre FDC :

NOTRE LIGNE ÉDITORIALE

Le changement climatique n’est pas pour demain. Il est là. L’urgence est de réduire ses effets sur nos sociétés, et non plus de l’empêcher. L’époque du « développement durable » est obsolète. Le terme « transitions » est trop faible pour se représenter l’ampleur des défis et des changements à opérer dans une temporalité aussi courte. 10 ans. L’ONU estime que nous avons jusqu’en 2031 pour mettre en œuvre les réformes, les outils et les investissements pour respecter l’accord de Paris, c’est à dire une augmentation de 2°C de la température depuis l’ère industrielle. Or, pour l’instant, les scientifiques constatent que les pires scénarii du GIEC sont en train d’advenir. Réchauffement, sécheresses, feux, tempêtes à répétition : ses effets sont visibles, perceptibles. Chaque trimestre, une nouvelle étude démontre le terrible effondrement de la biodiversité. Les pics de pollution se multiplient dans les métropoles. Remplacer la voiture par les mobilités douces (marche, vélo) et les transports collectifs est une urgence. Mais encore faut-il disposer des aménagements et des lignes pour que les travailleurs (salariés, commerçants, chefs d’entreprise) se passent de leur automobile lors de leurs déplacements pendulaires. Le risque d’une rupture des réseaux d’électricité et de gaz en raison du changement climatique ou d’un sous-investissement chronique est patent. La construction de capacités d’énergies renouvelables (comme les éoliennes, les panneaux photovoltaïques ou la géothermie) gérées localement devient nécessaire pour rapprocher les lieux de production et de consommation énergétique. Face au manque d’accès à l’eau potable des populations démunies et devant l’épuisement de la ressource, une gestion publique, citoyenne et locale de l’eau est devenue indispensable pour rendre effectif le droit à l’eau. Face aux inondations toujours plus nombreuses et la montée du niveau de la mer, il faut repenser l’aménagement de nos villes, de nos littoraux et revenir sur des décennies d’imperméabilisation de nos sols.

 

Les inégalités n’ont rarement été aussi élevées. Les causes sont connues : la crise de 2008, l’austérité des années 2010, la Covid 19, l’enrichissement des 1 % à chacune de ces secousses économiques, la réduction massive des impôts des plus fortunés, la baisse des recettes de l’État, la contraction des dépenses publiques et sociales, la réduction des effectifs et des services publics (l’école, la poste, l’hôpital de proximité, ligne de train etc.) maillant le territoire, le non-remboursement par l’État des dépenses sociales des collectivités comme le RSA ou l’APA… Tous ces éléments ont depuis une vingtaine d’années (si ce n’est plus) aggravé les inégalités sociales et territoriales en France, comme en Europe. Le rejet du politique, que révèle l’abstention, et les nombreux mouvements sociaux organisés par les syndicats (contre les réformes des retraites, contre la loi Travail) ou horizontaux (gilets jaunes, Nuit debout, bonnets rouges) soulignent par ailleurs la résistance de la société française, par-delà les appartenances politiques des uns et des autres. Certes les collectivités ne peuvent pas tout. Mais comme on l’a démontré la crise sanitaire du COVID, elles sont (avec les associations) un rempart contre l’effondrement de notre société.

 

Les collectivités peuvent agir pour reconstruire la République sociale par le bas : c’est à dire par les services publics, par la redistribution, par la solidarité, par la laïcité, par la revitalisation de la société civile, par la démocratie locale.

 

Chacun de nos articles prendra en compte de manière cohérente la dimension écologique, sociale et citoyenne de chacune des politiques publiques.

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